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| Sujet: Besoin de changer d'air [Lucas] Dim 18 Juil - 16:55 | |
| © Obsession Depuis qu'elle était arrivée ici, Hannah n'avait qu'une envie : Rentrer chez elle. Qu'est-ce qui lui avait prit de raconter tout ce qu'elle avait mal vécu à cet idiot de psy ? Certes elle n'allait pas bien et elle le savait, mais elle n'avait aucune envie d'être encore enfermée quelque part. A croire que c'était la coupable de tout ce qui lui était arrivé. Pourtant elle n'y était pour rien. Elle avait seulement fait l'erreur de faire confiance à cet homme qui était son petit ami depuis trois ans. Quelle idiote elle avait été de le suivre à cette fête. Mais si elle était la fautive de cela, elle n'était pourtant pas coupable de ce qu'il s'était passé lors de cette fête. Les seuls coupable de ce qui lui était arrivé c'était cet homme et ses amis, pas elle.
C'était déjà un pas, aujourd'hui elle savait qu'elle n'avait pas à se sentir coupable de ce qui lui était arrivé. Mais alors pourquoi si elle reconnaissait le fait qu'elle n'était pas coupable, elle devait être enfermé dans ce manoir ? C'était à n'y rien comprendre. S'ils croyaient qu'Hannah allait redevenir la jeune femme qu'elle était avant son viol, après plusieurs mois passés dans ce manoir, ils se trompaient. Jamais plus, elle ne serait comme avant. D'autant plus en sachant que son ex et ses amis étaient encore en liberté. Forcément pour les riches il n'y a pas la même justice. C'est une justice à deux vitesses et tout le monde le sait. Ils leur avaient suffit de payer pour être encore libre aujourd'hui. Et ça Hannah, elle ne le supportait pas.
Ce matin là, comme tout les matins depuis qu'elle était au manoir, la jeune femme mit une bonne heure pour se préparer. Entre le choix de ses fringues, la douche et le petit déjeuner il fallait bien ça. Après cela, elle prit la direction du secrétariat pour rendre un papier que le directeur du manoir attendait et plutôt que d'aller en cours, la belle sorti de l'établissement, direction le lac. Ah quoi bon rester enfermé dans un bâtiment par une chaleur pareil ? Arrivant enfin à l'endroit tant désiré, la jeune brunette alla s'installer dans un coin tranquille, à l'ombre et s'adossant contre l'un des arbres, elle sorti un bouquin de son sac. Non, elle n'était en rien une intello, mais ça ne l'empêchait pas de lire de temps en temps. D'autant plus quand elle avait envie de s'éloigner de sa vie réelle.
Au moins, pendant qu'elle se perdait dans son livre, elle ne pensait plus du tout à ce qui lui était arrivé quelques mois plus tôt. Depuis ce soir là, elle n'avait plus du tout confiance en les hommes et c'est bien pour cela qu'elle ne recherchait plus de relations sérieuses. Tout allait tellement bien entre son ex et elle avant qu'il ne dérape.. Alors hors de question que cela n'arrive à nouveau. Non ! Les relations sérieuses ce n'était plus pour elle. Depuis ce drame, elle avait bien sûr rencontré d'autres hommes, avec qui elle avait partagé plus qu'une nuit, toutefois sans ressentir quelque chose à leur égard. Les histoires d'une nuit ou quelques jours d'accord, mais plus et avec des sentiments, hors de questions ! C'est bien ce que ses parents ne comprenaient pas. Qu'elle ne puisse plus aimer un homme depuis ce qui lui était arrivé.
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Lucas Woodsen Don't be afraid of death, it's your destiny
Messages : 263 Raison de sa venue : trouble du comportement, flashback, coups et blessures Humeur : changeante...
Just Me Love: Sometimes we are obliged to see the one... Liens: Orientation sexuelle: hétéro
| Sujet: a Dim 18 Juil - 20:24 | |
| La journée était une chaude journée d'été comme les autres chaudes journées d'été. Le soleil c'était levé tôt sur le Mayfair anglais et allait ce couché tard pour le plus grand plaisir de la plupart des élèves même si le couvre feu les empêchait de rester jusqu'au dernier rayons solaires. Enfin pour toutes ses fourmis ignorante qui respectent les règlent dicté par les puissants et les sadiques qui régnaient sur ce manoir. Tout était toujours une histoire de qui dominait qui, mais surtout comment inscrire cette domination dans le temps et pour ne pas ce faire renversé par une révolution inattendue. Lucas regardait dehors par la fenêtre d'un de ces interminables couloir qui emplissent les vieux manoir anglais, tout comme le manoir Woodsen en faite, tout était à deux échelle dans notre société, une pour les riches et une pour les autres. Lucas en a toujours été conscient, son père ne lui répétait sans cesse et il s'en était rendu compte dès son arrivé à l'école maternelle. Tout était plus simple pour les riches, tout était plus accessible, plus facile à obtenir. Le capitalisme qui dévore notre société en renforçant les écart entre les riches et les pauvres, le communisme qui écrase les riches mais aussi les pauvres... deux système opposés qui ont tout les deux plus ou moins échoué... Le jeune anglais prit ses affaires et décida d'allé courir à l'extérieur du pensionnat pour ce détendre. Il se changea, ce mettant en bermuda et enfilant un T-shirt léger pour éviter de mourir de chaud en courant, il prit un sac à donc mettant divers affaires dedans puis sortie dehors. Le soleil lui brûla les yeux, tout ce qu'il vit pendant quelques secondes c'était un halo lumineux blanc. Instinctivement il posa sa main devant ces yeux pour les protéger de l'agression lumineuse le temps qu'il s'habituent à la lumière. Lucas commença à courrir, il se dirigeait un peu notre où tant qu'il courrait. C'était une façon de ce vidé la tête, de ne plus pensé à rien, à ne plus voir ces images de mort constamment. Il n'avait trouvé que ce moyen de ne plus les voir, enfin presque, lorsqu'il était en galante compagnie il ne les voyait pas non plus. Lucas courrait là où ces jambes voulaient l'emmener, le soleil frappa son T-shirt avec violence, la chaleur commençait à devenir insoutenable, mais il continuait de courir, ne voulant de retomber dans le cercle vicieux des flash-back. Il arriva à proximité du lac, l'humidité de l'eau à proximité rendait la chaleur plus supportable. Lucas s'arrêta sous un arbre pour profité de l'ombre et s'essuya le visage avec le bas de son T-shirt, cela le déshabilla à moitié mais il s'en moquait, il n'avait rien à caché. De toute façon il y avait peu de monde ici, la plupart des pensionnaires était des fourmis qui suivait les règles donc était en cour. Le jeune regardait atour de lui, il y avait un peu de monde, plus qu'il ne l'aurait cru du moins. Puis il aperçus une jeune femme qui lisait non loin de lui. | |
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