Encore une fin de cours mouvementée... || Andrew

Etre mariée à un proviseur, riche et beau pouvait être ce qu’il y a de mieux dans la vie d’une femme, mais pas pour moi. C’est simple, depuis le jour où je l’ai rencontré, la seule chose qui m’avait rendu heureuse, c’est son compte en banque. Honteux de dire ça, mais pas pour moi. Je n’ai pas honte de dire que si je suis avec mon mari, c’est purement pour l’argent. Je n‘étais pas amoureuse de lui et peu importe les efforts qu‘il fait pour me donner le sourire, rien ne change. Cet homme me laisse vraiment indifférente. D‘ailleurs, ça doit bien se sentir, je ne fais même pas semblant lorsque l‘on fait l‘amour. Le pauvre, il doit royalement se faire chier. Edward avait toujours été là pour moi depuis notre rencontre. Pourtant, je suis toujours la même. Bien sur, je l‘apprécie, c‘est tout de même celui qui m‘a sorti de la misère et qui a fait de moi la femme que je suis aujourd‘hui. Mais c‘est plus un ami, qu‘un mari. Sinon, je ne m‘amuserais pas à le tromper, et j‘aurais surement des enfants.

Depuis l‘ouverture de ce manoir dans lequel nous accueillons des délinquants ayant eu un passé dans l‘univers carcéral. Mon but ici, c‘est de les encadrer, de leur montrer qu‘ils ont du potentiel et que même si ils ont commis un crime, qui est plus que légitime dans certains cas, ils pourront trouver une place dans notre société. Alors certes, ce n‘est pas toujours facile, mais je me dis que mon métier est moins difficile par rapport aux éducateurs présents ici. Je ne suis pas constamment avec eu et je n‘ai par conséquent que peu de conflits à gérer. Il m‘arrive de voir certains élèves se battre dans ma salle de classe, mais ça se règle rapidement. J‘aime mon métier et encore plus quand je suis en présence de jeunes qui en ont vraiment besoin. Je me sens utile et ça me permet de vivre et d‘avoir un sens dans ma vie.

Ce que je ne savais pas, c‘est que je rencontrerais un jeune homme qui allait me faire totalement chavirer. Dès que je l‘ai vu dans ma classe, j‘ai totalement été subjuguée par tant de beauté. Jeune mais avec un charisme de folie, cela avait été plus fort que moi, il avait fallu que je le séduise et qu‘il tombe dans mon piège. Un piège qui reste tout de même plus que tentant quand on y pense. Cela faisait 3 mois que j‘étais ici, et maintenant 2 mois que j‘entretenais une relation spéciale avec un de mes élèves. Andrew, ce jeune homme me faisait totalement planer lorsque je le voyait. Jamais je n‘avais ressenti quelque chose d‘aussi étrange pour un homme. Peut être que c‘était ça l‘amour ? Mais je ne préférais pas y penser. Je passais du bon temps avec lui et c‘était tout ce qui comptait d‘ailleurs. Je retrouvais tellement de choses que je ne vivais pas avec Edward que j‘en devenais aventureuse. C‘était grave pour mon poste et encore plus pour la place d‘Andrew dans ce manoir. Mais nous aimions le goût du risque et c‘est ça qui faisait de notre relation quelque chose de si excitant.

Encore ce matin là, quand je m‘étais réveillé, j‘avais tout de suite pensé à ma dernière heure de cours de la journée. Cette heure qui était la plus importante pour moi, celle qui se terminerait comme toutes les autres. J‘avais hâte et d‘ailleurs, ce jour là était différent pour moi. Je m‘habillais de façon plus féminine, plus sexy si je peux dire. Je voulais lui plaire, lui montrer que je le désire toujours autant et que c‘est lui et pas mon mari. Bien sur, il y a d‘autres garçons dans cet établissement qui me plaise et avec qui j‘ai déjà fait quelques trucs. Mais avec Andrew c‘est différent. D‘ailleurs, depuis qu‘on s‘est trouvé, je n‘ai pas touché un autre homme, enfin sauf si on compte mon mari.

La journée avait passé trop lentement à mon gout, mais heureusement, l‘heure la plus intéressante arriva. J‘allais enfin revoir ce qu‘on pouvait définir comme mon amant. Etrangement, maintenant que j‘étais en sa présence, le temps passa beaucoup plus rapidement. Je fis mon cours sans trop de difficulté. Enfin si, celle de ne pas trop baver en regardant l‘homme qui m‘excitait le plus ici. J‘avais réussi comme je pouvais à ne rien laisser transparaitre, mais une chose est sure, à la fin de l‘heure, il serait à moi. La fin de l‘heure arriva et c‘est d‘une voix assez froide que j‘appela Andrew. Il fallait bien que les autres pensent qu‘il a fait une connerie, sinon je suis définitivement grillée.

 «  - Mr Waldon.. Vous pouvez rester 5 min, j‘ai à vous parlé. »

Comment j’aurais pu deviner qu’en intégrant l’équipe éducative de ce manoir, je finirais par coucher avec l’un de mes élèves ? Il n’y avait aucun moyen de le savoir et croyez-moi, je suis loin de le regretter. Il me donne tout ce que mon mari n’arrive pas à me donner. J’éprouve mille et une sensations avec lui, je me sens femme et réellement désirable. Non pas qu’Edward ne me désirait pas, mais c’est surtout moi qui ne le désire pas. Je me sens bien dans les bras d’Andrew. C’est peut être pour cette raison que cela fait maintenant 2 mois que je le vois assez régulièrement pour passer du bon temps avec lui. L’exclusivité, je ne l’avais certainement pas avec lui et ce n’est pas ce que je demandais pour l’instant. Notre relation me convenait. Pas de prises de tête, pas d’engueulade. Bref, on se faisait du bien et c’était tout ce qui compte. Et puis bon, je me voyais mal quitter mon mari pour vivre mon idylle au grand jour avec Andrew.

Aujourd’hui serait encore un jour mémorable parce que je me retrouverais à nouveau dans ses bras et que j’oublierais l’instant de quelques heures à quel point ma vie peut être pourrie parfois. C’est vrai que j’ai dit oui au mariage uniquement pour l’argent d’Edward. Et je ne m’en cache pas, je crois que le seul à ne pas être au courant, c’est lui. Ou alors il fait semblant, ou peut être qu’il évite le scandale, je n’en sais rien. En attendant, je le trompe et ça ne me fait ni chaud ni froid. Je vais pas m’empêcher de vivre parce que je suis marié à un homme que je n’aime pas après tout. Je passe pour une salope surement, mais j’assume ma vie, je l’ai choisi ainsi et jamais je ne ferais marche arrière. J’assume pleinement ce que je fais et je ne nierais pas si un jour je me fais griller. En attendant, je m’éclatais et c’était tout ce qui comptait non.

D’ailleurs, encore ce soir, je prendrais mon pied comme jamais et je ne culpabiliserais même pas. Après tout, pourquoi regretter de faire quelque chose qui nous plait. Ce mec me plait, je n’arrive pas à m’en détacher donc je veux pas m’en priver sous prétexte que je suis mariée. J’attendais ce moment avec impatience, le seule moment de la semaine qui faisait que je me sentais moi-même. Que je me sentais respirer et le seul moment où je pouvais tout oublier dans les bras d’un garçon qui m’apprécie pour ce que je suis. Du moins, c’Est-ce que je pense, sinon il ne serait jamais revenu vers moi. Pourquoi coucher avec une femme si on ne l’estime pas ? Me prendrait-il pour une pute ? Je ne pense pas.

En attendant, le moment était venu pour moi de le voir plus intimement et c’est d’ailleurs pour cette raison que ce jour là, j’avais mis une jupe, quelque chose de plus féminin. Il le savait et ce ne l’avait pas empêché de me dévorer du regard pour essayer de me faire craquer. Il avait réussi à me déstabiliser par un moment, mais rien de bien méchant. C’était notre petit jeu de séduction avant que le grand jeu commence. J’avais pas mal de ruse pour pouvoir le voir avant la fin de l’heure. Des mauvaises notes, un comportement indécent. Bien sur, je savais varié quelques fois et surtout, j’en convoquais plusieurs parfois pour que rien ne paraisse suspect. Une précaution à prendre quand on sait que tout se sait ici. Il avait encore fait une de ses têtes quand je l’avais appelé. Ca me faisait rire quand j’y pense. Mais bon, c’était le seul moyen. Je laissa les quelques élèves partirent puis ferma la porte pour être enfin seul à seul avec lui. Bien sur, je la ferma à clé bien entendu. Si on cherchait à entrer, et bien je prétexterais que je corrigeais des copies et que je ne voulais pas être dérangé.

Mais peu importe, le principal était qu’Andrew était là derrière moi et que je pourrais enfin l’embrasser et le toucher. Je dois avouer qu’il m’avait pas mal manquer. Ses bras musclés me manquaient, son sourire ravageur et ses lèvres si douces. Je me retourna donc assez rapidement pour me diriger vers lui. Je vins passer mes bras autour de son cou pour lui dire d’une voix sensuelle.

  « - C’est l’heure de la punition mon chéri.. »

Un surnom qui pouvait porter à la confusion mais il n’y avait rien de bien fort là dedans. J’étais pas entrain de lui dire que c’était mon petit ami, non. En tout cas, je vins l’embrasser passionnément voulant lui montrer ce que j’attendais de lui. Je voulais aussi qu’il sache qu’il m’avait manqué. J’avais très envie de lui et il le savait, après tout, c’est lui qui avait joué les provocateurs en me chauffant pendant tout le long du cours. Je savais très bien qu’il en avait envie lui aussi. Mes mains descendirent lentement sur son torse pour venir en dessous de son haut. J’avais besoin d’un contact peau contre peau et quoi de mieux que venir caresser son torse si musclé. Ce baiser était le coup d’envoie d’un moment plus que sensuel et charnel…