Tess J. Wilson
Messages : 56
Raison de sa venue : Maladie mentale qui la pousse à tuer.
Humeur : Joyeuse. Et tueuse (:
 | | Sujet: ● Tess Jennyfer Wilson ● Finish. Mer 4 Aoû - 2:32 | |
| PAPIER DU PENSIONNAIRE
(c) Demoniac Cocktail
| I AM: Tess Jennyfer Wilson feat Kristen Bell
Age: 16 ans
Nationalité: Française
Orientation sexuelle: Bisexuelle
Groupe: Femmes
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| Tess vue par la boulangère du village
« Cette fille ? Un ange aux yeux bleus et aux cheveux blonds. Elle venait tous les matins chercher son pain et ses croissants pour ses parents, à neuf heures précise. Elle était si mignonne. Comme elle habitait juste en face de la boulangerie, elle venait en pyjama rose avec son doudou, son père la regardant de la fenêtre de leur salon. Mais en secret, il ne fallait surtout pas qu'elle sache qu'il l'observait ! Sinon elle piquait une crise de pleurs en plein milieu de la rue. Oui, j'ai souvenir que cette petite fille était déjà très susceptible dès son plus jeune âge. Mais plus gentille qu'elle, vous ne faisiez pas. Elle était à croquer, cette petite... je ne comprends vraiment pas ce qui a pu se passer, voyez vous. Elle semblait si normale jusqu'à ses 14 ans... »
Tess vue par sa voisine
« Lorsqu'elle était bébé, je ne l'ai jamais entendue plus de cinq minutes pleurer. Au moindre sanglot, ses parents accouraient vers elle et la consolaient. Elle souriait tout le temps. Lorsqu'elle eut apprit à marcher, elle put enfin exprimer toute la joie de vivre qui coulait dans son sang. Elle galopait partout, le sourire aux lèvres, obéissait au doigt et à l'œil à ses parents, n'était pas capricieuse et était tellement polie qu'on aurait dit un robot tant c'était magnifique. Elle était la fille que tout le monde rêvait d'avoir à cette période là. Mais durant l'année de ses 14 ans, elle fit tomber son sourire dans les égouts je crois, la joie de vivre suivant. Alors qu'avant elle passait son temps dans le parc de jeux à rire et s'amuser, elle se mit tout à coup à ne plus sortir, et lorsqu'elle sortait, elle se montrait froide, très distante avec nous... comme si elle ne nous avait jamais connu. C'était comme si elle était devenue l'opposé de ce qu'elle était avant les 14 ans de Tess. »
Tess vue par son psychiatre.
« Tess, Tess, Tess... un cas que j'ai énormément de mal à cerner je dois dire. Elle est venue me voir l'année de ses 14 ans, forcée par ses professeurs d'école. Elle ne voulait pas, mais après s'être débattue de toutes ses forces, elle s'était décidée à s'asseoir sur cette chaise face à moi, prête à me cracher son venin dans les dents. Ce que j'ai pu apprendre d'elle ? Qu'elle était d'une humeur très... changeante. C'était un peu comme si elle était schizophrène... sauf que c'était elle qui décidait de ses changements d'humeurs, et qu'elle en était parfaitement consciente. Je l'ai de nombreuse fois observée à l'école. Elle y semblait si sociable et si amicale que si ne ne l'avait pas connue pendant ses heures de consultations, j'aurais pu penser qu'elle était parfaitement normale. Seulement lorsqu'on se voyait dans mon cabinet, son regard était devenu noir perçant, comme si elle allait me tuer. Je voulais lui soutirer des informations sur sa vie, et pourquoi ce changement si radical d'humeur... mais pas moyen de lui faire dire le moindre mot. Elle cachait tout ses secrets derrière un long sourire qui semblait vouloir dire "Tes informations, tu te les mets là ou je pense". Elle était vraiment têtue ! Je suis sûre que même la torture ne l"aurait pas faite cracher le morceau. »
Tess vue par ses amis du collège.
« -- Tess, la première fois que je l'ai vue, je me suis dis "Avec elle, on risque pas de s'ennuyer". Pourquoi ? Parce qu'elle souriait tout le temps ! Elle semblait si drôle et pleine de vie, c'était épatant. Avec mes amis, on est allés la voir et elle s'est très rapidement intégrée au groupe. »
« -- Et il ne s'était pas trompé. Le groupe s'est très vite mit à tourner autour d'elle. Dès qu'elle partait, on s'ennuyait en fait. Alors que quand elle était là, on riait, faisait des petits conneries -rien de bien méchant hein-, on profitait de notre jeunesse en fait. On est devenus populaires grâce à elle, et beaucoup rêvaient de l'avoir comme amie.. et petite amie. »
« -- Seulement ce qui était marrant avec elle, c'est qu'elle ne se prenait pas la tête. Tous les plans dragues des mecs qui voulaient sortir avec elle étaient vains. Elle leur faisait comprendre sa réponse négative en les ridiculisant le plus souvent; Tess, c'était notre briseuse de cœur préférée, et elle aimait ça. »
« -- A côté de ça, s'il y a bien une chose que personne ne peut contredire, c'est que Tess, c'était vraiment l'amie à avoir, vous ne trouvez pas ? Une fille en or avec la main sur le cœur. Un secret à lui confier ? Un besoin de vous faire consoler ? Tess était faite pour vous. »
« -- Vous oubliez de dire qu'elle était super modeste hein. Toujours à dire qu'elle est moche lorsqu'elle se regardait dans un miroir ! Quand elle se voyait, elle s'arrêtait, se saluait et se disait "Salut la moche !". Elle n'a jamais su en quoi elle était exceptionnelle. Enfin, elle ne l'a jamais compris. Elle se trouvait tous les défauts du monde, à tel point qu'elle se demandait pourquoi tout ces garçons voulaient sortir avec elle, et pourquoi elle était tant indispensable à la survie du groupe. Elle avait pas les chevilles qui enflaient en tout cas... »
Dites moi, pourquoi parlez-vous d'elle au passé ?
« -- Eh bien... disons que l'année de ses 14 ans, elle a beaucoup changé. Elle est devenue beaucoup plus discrète... souriait toujours mais, pas autant qu'avant. Elle semblait plus renfermée. Avant, on allait tous les week ends chez elle... mais cette année là, à partir de... février, elle nous interdisait de venir chez elle. Si on avait le malheur de lui demander pourquoi, on se prenait une averses de reproches sur le nez... donc on évitait. Déjà qu'avant, elle était assez colérique... mais c'est devenu pire après ce fameux mois de février. »
Mais que s'est-il passé pour que Tess change aussi radicalement de comportement ?
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| Beaucoup comparent Tess a un ange. Ah ça oui, elle en a vraiment la tête... que la tête, certes, mais ne dit-on pas que les apparences sont parfois trompeuses ? Ce dicton devient si réaliste quand on parle d'elle. Quand on la voit pour la première fois, on pourrait croire qu'elle est tout droit venue du ciel, façon de parler bien entendu. Pourquoi ? Car ses cheveux, naturellement blonds, très blonds, et qui tombent sur ses épaules font effet de fils d'or. Ils sont si fins et si doux qu'on a envie de passer sa main dedans pour voir s'ils sont vrais. Et ils font si bien ressortir ses yeux bleus caraïbe... yeux dans lesquels on peut facilement se perdre, et grâce à qui elle a souvent réussi à obtenir ce qu'elle souhaitait. Le regard du Chat Potté, elle le maitrise... à sa manière. D'ailleurs, il leur arrive parfois de virer au vert, ce qui lui va assez bien aussi. Mais c'est assez rare, c'est comme les éclipses. Ou comme le fait qu'un garçon réalise son souhait d'effleurer avec sa bouche celle de Tess. Ah, cette bouche toujours grande ouverte pour laisser voir ses belles dents blanches et alignées... rares sont ceux qui ont eut le droit d'y toucher. Surtout qu'elle s'accorde vraiment bien avec son teint pâle, mais pas morte vivante non plus... Non, tout va avec tout sur le visage de Tess. Quant à son corps, ben il n'est pas exceptionnel. Petit, maigre, mais bien proportionné. Elle a ce qu'il faut là ou il faut dirons-nous. |
| Révélations de Tess lors de son séjour à l'hôpital psychiatrique.
« Tu étais heureuse Tess ? »
« Comment ne pas l'être ? J'avais mes deux parents, qui m'aimaient plus que tout au monde. Ils me donnaient tout ce que je voulais, j'étais leur trésor ! A l'école, j'avais de bonnes notes, et des amis en or. J'étais appréciée ! J'avais une vie de rêve. Je ne croulais pas sous l'argent, certes, mais le bonheur, ça ne s'achète pas.
« Alors pourquoi avoir commis ce crime... ? »
« Je ne sais pas. Je voulais pas les tuer mes parents, vraiment pas... Je les aimais après tout, plus que tout... alors pourquoi aurais-je voulu les tuer ? Non, ce n'était pas volontaire. Attendez, je vous vois venir. Vous allez me demander de raconter ce qu'il s'est passé ce soir là. Mais pour que vous compreniez, il faut que je vous raconte autre chose de ma vie.
Alors voilà. Un jour, comme ça, j'ai entendu une voix dans ma tête. Une voix... rauque, effrayante. Elle résonnait dans ma tête, elle me donnait des ordres... c'était la première fois que ça m'arrivait, j'avais peur. C'était au moins de septembre, de l'année de mes 14 ans. Je m'en souviendrais toute ma vie. Au début, je me suis dis que j'avais des hallucinations, que c'était la fatigue de la rentrée, que ça allait passer. Oui, je vais vous dire ce que cette voix me disait, attendez. Donc oui, ça s'est produit un soir. J'ai entendu une voix, puis plus rien de la soirée. Le lendemain, ça a recommencé, deux fois. De plus en plus fort, et de plus en plus violent. Je commençais un peu à m'inquiéter, mais ça ne m'empêcha pas de vivre. Mais plus les jours passaient, plus cette voix me donnait des ordres, tous plus atroces les uns des autres. Personne n'était au courant de ce qu'il m'arrivait. Allez raconter ça à vos parents ou à vos amis vous... je ne voulais pas passer pour une folle. Je décidais donc d'ignorer ces voix... mais je vous cache pas que j'avais beaucoup de mal. Les mois passèrent, et rien ne changea. J'entendais toujours cette même voix, mais étrangement, elle résonnait dans ma tête seulement lorsque j'étais énervée ou que je voyais quelqu'un que je n'aimais pas. D'où elle venait ? Aucune idée je vous dis, puisque j'étais la seule tarée à l'entendre. Et puis un jour en février, cette voix prit le dessus. Comment ? Attendez que je vous raconte, c'est hilarant. *Rires*
Alors bon. C'était un soir, comme ça, rien de bien extraordinaire. On était à table avec papa et maman. Ils semblaient préoccupés, mais je n'y prêtais pas attention, trop absorbée par le film qui passait à la TV. The Exorcist, très bon film, vous devriez le regarder si vous ne l'avez jamais vu. Puis soudain, alors que la fille possédée du film dévalait les escaliers telle une araignée, genre Spiderman vous voyez *rires*, ma mère se leva et me regarda, me faisant détacher mon regard de la TV. Oh, à sa tête, il n'y avait pas besoin d'être un génie pour savoir qu'elle avait quelque chose à m'annoncer. Mon père se leva à son tour, et passa ses bras autour de la taille de maman. Qui d'ailleurs, semblait avoir pris du poids, mais ce n'est qu'un détail. Ils me regardèrent tous les deux, inspirèrent, et me dirent un truc qui me fit presque tomber de ma chaise. «Je suis enceinte de ta sœur » m'avait dit ma mère. Oh, si seulement vous pouviez ressentir ce que j'ai ressentis à ce moment là... Je ne pourrais pas vous le décrire avec précision tant c'était intense. Je crois que ça se rapprochait le plus de la colère. De la haine profonde mélangée à de la jalousie excessive. La voix résonnant dans ma tête, je m'étais levée brusquement, faisant tomber ma chaise, le front perlant de sueur. Puis j'avais saisis le couteau pour couper le pain et avait planté le cœur de ma mère. Pourquoi ma mère ? Je ne sais pas, je crois que c'est son sourire qui se veut rassurant qui m'avait exaspéré. Vous voulez que je vous dise le mieux dans cette histoire ? C'est qu'en voyant le corps de ma mère pisser le sang, allongée par terre, la bouche grande ouverte et plus pâle que jamais, tout ce que j'avais trouvé à faire, c'était regarder mon père en souriant de toutes mes dents, fière de moi. Le temps qu'il aille chercher le téléphone, ma mère avait déjà eut le temps de crever. Hm, pardon, mourir. Désemparé et anéanti, il s'était jeté à ses pieds, avait pleuré un grand coup... avant de me regarder. Ah, il ne devait pas s'être attendu à ce que je sois entrain de glousser derrière ma manche, le couteau plein de sang de ma mère et de ma sœur dans la main. Je ne versais pas une seule larme, non... je me sentais bien, vraiment bien et fière de moi. Voyant ce spectacle digne du film qui passait à la TV, il était allé chercher son arme de service cachée dans le placard, puisqu'il était policier, et s'était tiré une balle dans la tempe. Ah oui, j'ai oublié de vous dire qu'il l'aimait plus que sa propre vie, et qu'il ne pouvait pas vivre sans elle. Ma réaction suite à ce meurtre et à ce suicide ? Hm, non, pas de larmes, vous êtes fous. Non, j'ai ri. Un long rire bien profond qui prouvait que j'étais satisfaite de mon travail. Pourtant, je vous assure que mes parents, je les aimais plus que tout hein. Vous vous doutez bien que le coup de feu provoqué par mon père alarma les voisins, qui appelèrent la police, qui appelèrent eux-mêmes une ambulance lorsqu'ils découvrirent les corps de mes parents, avec moi au milieu, le couteau arrivé miraculeusement dans les mains de ma mère. Ils évacuèrent les corps et m'emmenèrent à l'hôpital, se demandant tous pourquoi je ne cessais de sourire. On me fit examiner, et comme je n'avais rien, on me plaça sous la tutelle de ma tata avec qui j'allai vivre dans mon appartement natal... le lieu du crime en somme. On expliqua mon comportement avec le choc, même s'ils étaient totalement à côté de la plaque. Le mieux dans l'histoire, c'est que l'idée que je sois la meurtrière n'effleura l'esprit de personne. Trop improbable voyons...
Après mon premier meurtre, dont je ne parla pas à mes amis, qui pensaient que mes parents étaient encore vivants, je repris une vie normale. A la différence que j'étais un peu plus froide et distance avec les gens. Pourquoi ? Car j'avais de plus en plus envie de les tuer en fait, ce qui était assez dérangeant en classe par exemple. La prison ne m'intéressait pas. Pensant que j'étais encore sous le choc, on me fit consulter un psychologue, à qui je ne confia rien, même pas l'histoire de la voix dans ma tête. Les mois passèrent, puis le jour de mes 15 ans, je tua ma tata. Pourquoi ? La voix dans ma tête était devenue tellement envahissante que j'en devenais folle. Lorsqu'on me découvrit, trois jours après mon meurtre, accroupie dans le coin du salon, entourée du sang de ma tata et les doigts massant mes tempes tant j'avais mal à la tête, on m'envoya dans un hôpital psychiatrique. Imaginez vous que je ne leur avais pas encore parlé de la voix dans ma tête... On décréta que j'étais malade mentale lorsqu'on m'entendit parler seule dans ma chambre. Qu'est ce que je disais ? Je suppliais la voix d'arrêter de me torturer. Bien entendu, vous vous doutez bien qu'ils ne croyaient pas que cette histoire de voix était réelle.
Voilà donc comment je me retrouve ici, assise sur cette chaise pas très confortable, les mains nouées dans ma camisole blanche. Vous me prenez encore plus pour une folle, n'est ce pas ? C'est pourtant la vérité. Mais tanpis, ne me croyez pas. Je m'en fiche de toute manière, puisque la voix s'est arrêtée depuis quelques semaines déjà. D'ailleurs, c'est bien demain que vous devez m'enlever ma camisole, non ? Ce bracelet électronique qui vous servira à me surveiller sera tout de même moins gênant. Ah, au fait, ce que la voix me répétait sans cesse, c'était "Tue-les." » |
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Dernière édition par Tess J. Wilson le Mer 4 Aoû - 23:08, édité 12 fois | |
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