La foudre s'abat sur le manoir!

Rhalala, encore une journée merdique, j'était réellement maudite, être envoyée dans ce foutus manoir perdus au milieu de dieu seul sait ou... Si seulement je mettait la main sur cette abrutis de juge, même seulement 5 petites minutes... Rha! Stop! Rien que de penser a sa mon mal de crâne commençait a empirer. Mais réjouissance, l'heure de récupérer mon mp3 allait sonner, la libération s'approchait... lentement, trop lentement.... J'en pouvais plus, ce cours en finissait pas... D'ailleurs, c'était un cours de quoi déjà? Bah, pas important... Je me décrochais la mâchoire en un bâillement bien fort et m'étirait comme un chat. Jetant un coup d'oeil a l'horloge au dessus du tableau je vis l'aiguille des minutes se rapprocher de sa position libératrice. Je comptait les secondes qu'il restait... 3...2...1... Une sonnerie retentit pile a ce moment, très ponctuel, un des bons points de ce manoir. Je fourrais mes affaires en vrac dans mon sac et me précipitât dans le couloir comme si je n'avais jamais été dans la salle de classe. Mais trop tard... un troupeau avais eut le temps de se former et j'allais devoir le traverser de long en large. Poussant un soupir désespéré, je plongeait dans le bain, marchant bien au milieu comme a mon habitude. Quand quelqu'un menaçait de me toucher, je l'écartait violemment de ma route. Certains émettait des protestations, que j'étouffait rapidement avec les regards noirs que je leurs lançait. Ces moutons m'exaspéraient, juste parce qu'ils avaient pris un peu de drogue une fois et s'étaient fait chopper, ils se permettaient de jouer les durs... Qu'on me laisse seul avec l'un d'entre eux dans une pièce sans fenêtre et... Non! Je recommençait, si je me remettait a penser a ce genre de chose mon mal de crâne allait vraiment être affreux. Je veux bien que ce soit une journée nase, mais pas aux points d'en avoir mal a la tête... Bref! plus que quelques secondes, et j'y était presque... Je secouait ma tête, fouettant de mes cheveux les personnes autours de moi. Une autre personne me barrait la route, je l'écartait et entendit un "bong"... Ah... il s'était pris un casier... Tant pis pour lui, il avais qu'a opposer plus de résistance. Je le fis aussi taire d'un regard, il devenait trop bruyant et surtout me suivait d'un peu trop prés. J'enchaînait la volée d'escalier aussi vite que les moutons devant moi me le permettaient. Sa y est, la libération était proche, je voyait mon mp3 et le bureau des educ' se rapprocher, le moment allait enfin... Oh non... Qui c'est cette poupée barbie en trains de marcher sur MON milieu de couloir? Et elle me dévisage, en plus... Elle a pas l'air de vouloir s'écarter... Je m'arrêter juste devant elle, seul quelques centimètres nous séparaient. Mes yeux foudroyaient les siens alors que je la dévisageait... et que je me rendais compte qu'elle était légèrement plus grande que moi... Elle a tout pour me déplaire celle la... Les personnes autours de nous ralentissaient, ils semblaient espérer voir un combat, et ils n'allaient pas être déçus... J'avais décider de bien choisir mes mots, j'était déjà particulièrement énervé, donc saisir les expressions les plus sarcastiques ne me fut pas très difficile.

Dégage de la, blondasse, t'es sur ma route...

Une question me trottait dans la tête depuis déjà bien longtemps.Une question qui, même avant ma période de dopage me hantait. Et même avant ma prostitution. C'est pour dire ! Même lucide, j'étais tracassée. Et cette fameuse questions méritait largement une réponse, selon moi. Pourquoi donc les cours étaient-ils aussi.. ennuyants ? Non, ennuyants n'était pas assez fort. Mais il restait dans la limite de la politesse... Boarf ! Après tout, on s'en fout, hein ? De toutes façons les psy et éducateurs présents n'avaient pas de compassion. Même pas de pitié. Ils aimaient être là juste parce que, grâce à des pauvres pas gâtés de la vie comme nous, ils se faisaient du pognon. C'était... dégueulasse. Et puis avec leurs stupides règles à la con.. pff.. elles servaient à rien. Qui les respectaient ? A part, bien sur, ceux qui étaient là depuis pas loin de dix ans -était ce seulement possible ?- et encore ! Je me droguais. Oui, c'était un fait. Et alors ? Y'avait bien des alcoolos... Et puis parlons de sexe, tiens ! Qui n'avait pas eu de contacts charnels avec quelqu'un d'autre ici, à part les traumatisés, car violés dans leur enfance. Ou leur adolescence. Bah ouais, les règles ne servaient absolument à rien !

Et là, j'étais installée sur un chaise à attendre que le temps passe. En plus, la chaise n'était même pas confortable : j'avais mal aux fesse ! Boudoudiou ! C'était quoi ce manoir de m**** ? Et puis là aussi, on s'en fout, hein ? Une pauvre jeune femme en manque d'attention, qui se souciait de ça ? OU, la fille à papa qui avait tout pour elle et qui a tout laissé filé sous son nez, comme certains pensionnaires m'appelaient. Mais ils ne comprenaient pas. Certains d'entre eux avaient reçus trop d'amour, je devais être une des seules à avoir mal tourné à cause d'un manque d'attention. Chaque jour, chaque instant où je sentais des yeux se poser sur moi, je voulais crier. Hurler, supplier le monde entier pour que, enfin, quelqu'un m'aime. Mais j'étais trop fière. Trop digne pour avouer que tous ces regards me faisaient mal.

Lorsque la sonnerie retentit, le professeur ramassa les copies. Et moi, qu'avais-je écris ? Bervely Lincoln. Rien que ça. Je n'aimais pas trop rendre copie blanche, vu qu'après, tous les psy me tournaient autour pour savoir si je ne déprimais pas. Ils ignoraient à quel point ils se trompaient.
Je secouai la tête et sortis précipitamment de la salle, ignorant les "Mademoiselle Lincoln ! J'ai à vous parler !" qu'on me lançait. Je m'en fichais de ce prof. Et de sa matière. Qu'il aille crever, je m'en foutais comme la marque de ma première petite culotte. Je déposai mon sac dans un coin, histoire de ne pas m'encombrer avec et rejoignit le couloir principal au rez-de-chaussée. Il y avait foule, mais mon regard s'attarda particulièrement sur une jeune femme. Elle était horriblement belle, et lorsque ses yeux de glace croisèrent les miens, je sentis un léger frissons me parcourir. Ses lèvres roses ne désiraient qu'embrasser, cela se lisait sur son visage. Et ses cheveux, noirs et mi-peignés, mi-en bataille lui donnait un air sauvage. Nous nous regardâmes intensément. Comme si le temps s'étaient figé.

Dégage de la, blondasse, t'es sur ma route...

Sa voix, douce et mielleuse, agressive et dure me perfora l'âme. Il y avait tant de mépris, tant de douleur et d'agacement que je frémis une seconde fois; Déjà, un troupeau s'agglutina autour de nous. Peut-être attendaient-ils un affrontement ? J'étais censée faire quoi, moi ? Ah oui, ne pas briser ma réputation.. Garce.. Être garce... Ses mots qui s'étaient surement voulus tranchants comme de l'acier ne m'effleurèrent même pas. Je me contentai d'esquisser un léger sourire narquois, tandis que je ne cessai de plonger mon regard dans le sien émerveillée par sa grâce féline. Et finalement, je répondus sur un ton de défi :

Attention les mecs ! La gothique pète un câble ! Au fait, tu comptes me faire quoi ? Me fracasser une guitare sur la tête si je ne "dégage" pas ? Ah, tu me fais bien rire !

C'est vrai quoi, pourquoi on me prenait mon morceau de couloir? C'est comme retirer sa ligne de coc a un drogué, y a toujours des conséquences... Et pis je demande pas grand chose, juste qu'on me laisse marcher au milieu du couloir sans me gêner... C'est partout pareil, il y en auras toujours un qui se mettra la ou il faut pas, voudras me tenir tête, et finiras par pleurer quand il retrouveras ses fringues accrocher au toit... Et après c'est sur moi que le proviseur hurle... c'est pas ma faute après tout... Bon, peut être un peu, mais sa serait jamais arrivé si il marchait sur le coté comme tout le monde! Et voila que je rencontrait, encore, le même cas... et J'était pas de bonne humeur en plus... sa risquait pas de se terminer avec une scène de strip-tease forcé... Mais j'était pas motivée la. Non, ma musique me manquant trop pour que j'agresse quelqu'un. En la dévisageant, je me rendait compte qu'elle n'était pas si affreuse que sa de prés, au contraire... Je sentit mon regard s'adoucir vaguement en la détaillent, certes, elle était légèrement plus grande que moi, avec plus de formes aussi, en faisant attention, bien que je n'en était pas dépourvue. Ces cheveux blonds descendaient a ses épaules en boucles gracieuse, et ses yeux, des yeux bleus qui avaient la faculté de m'absorber, moi et mon attention dans leurs profondeurs. Sa voix me ramenant du pays des songes.

Attention les mecs ! La gothique pète un câble ! Au fait, tu comptes me faire quoi ? Me fracasser une guitare sur la tête si je ne "dégage" pas ? Ah, tu me fais bien rire !

elle avait une voix douce, une voix qui me poussait a l'imaginer en trains de se briser sous mes caresses, je voulais voir se corps se tordre de plaisir sous mes baisers, la plier a mes volontés pour l'entendre gémir mon nom, bref, je la désirais. un sourire naquit sur mes lèvres, elle dut durement l'interpréter pour une moquerie a sa phrase, alors que pour moi c'était tout autre. Et puis c'est tellement rare de voir quelqu'un qui ose me résister la tête haute, que j'ai envie de jouer avec elle.

Tu devrais pas te poser ce genre de question blondie, ton cerveau va frire si tu continue comme sa... et non, je ne gaspillerais pas une gratte pour toi, sa serait l'insulter! tu n'en vaux pas vraiment la peine...

J'avais prononcée ma dernière phrase d'un ton faussement indigné, alors que certains "spectateur" se mirent a glousser comme des dindes. Mais cela ne me préoccupait pas, j'était trop absorber pas la gravure de mode devant mon nez. Et puis j'était persuadée que si je détournait mon regard une seule fois, le monde se mettrait a paraître plus hideux qu'il ne l'est déjà. De toute façons, je ne pensais même pas en être capable, je voulais me perdre dans son regard bleutée, maintenant que je l'avais vue, mon mp3 n'avait plus vraiment d'importance.

Un sourire naquit sur ses lèvres. Insolent et prétentieux. D'une telle arrogance que j'eus soudainement envie de le lui faire ravaler. Et puis, de l'embrasser aussi, par la même occasion. Tant qu'on y était...

Tu devrais pas te poser ce genre de question blondie, ton cerveau va frire si tu continue comme sa... et non, je ne gaspillerais pas une gratte pour toi, sa serait l'insulter! tu n'en vaux pas vraiment la peine...

Ah, la pauvre.. je l'avais vexé. Mon sourire affreusement insupportable, j'en avais conscience, ce fit de plus en plus large. Jusqu'à en devenir un peu effrayant sur les bords. Bien évidemment, ce sourire n'était là que pour cacher ma faiblesse. Ma prétention n'était qu'une façade. Mais parfois, j'avais envie d'être vraiment moi même. Une fille simple qui veut juste vivre sa vie. En tirant un trait sur son douloureux passé. Mais j'en étais incapable. Mon image de garce s'ancrait de plus en plus en moi, au fil des jours. Si bien que, à la fin, j'avais l'impression que j'étais vraiment cette garce que tout le monde pensait que j'étais.

Malgré moi, ses mots me touchèrent. Et pour la première fois de ma vie, mon amour propre fut touché. Pourquoi ? Pourquoi faisait-elle ça ? Et si elle me trouvait laide ? Pourquoi soudainement ce détail avait de l'importance à mes yeux ? J'eus envie de pleurer, mais n'en fis rien. Toujours ce regard froid et fier, ce sourire glacial et narquois. J'avais juste envie de parler tranquillement avec cette belle inconnue. En fait non, peut-être pas simplement parler.peut-être plus... mais c'était chose impossible avec toute cette foule autour de nous...

Ah oui ? Je n'en vaux pas la peine ? Vraiment ?

Je levai un sourcil, croisai mes bras. Je fis un léger pas en avant. Puis, énervée, ne sachant pas vraiment quoi répondre à sa pique, je lançai d'une voix autoritaire :

Roh ça va, hein ! y'a rien à voir ici ! vous pouvez dégager, ok ?

Et bizarrement, presque avec des soupirs déçus, les adolescents se dispersèrent. Parfait. Ainsi, si elle décidait vraiment de m'insulter, ou de toucher là où les blessures étaient les plus profondes, que je me mettais à chialer comme une pauvre petite fille égarée -ce que j'étais, en fin de compte...-, mon humiliation ne serait pas énorme. il me resterait encore une petite passerelle d'amour propre...

Ses réaction m'amusait, de plus en plus, a chaque paroles j'essayait de ne pas aller trop loin de peur de la faire fuir, je voulais continuer a jouer avec elle autant que possible après tout. C'était la première fois que je m'intéressait a quelqu'un de la sorte et je voulais pas la perdre pour le moment. Je m'amusait vraiment comme une folle, c'était la première fois que je m'amusait autant a parler a quelqu'un. Son sourire s'agrandit suite a mes paroles, je fut momentanément éblouie d'ailleurs et je du cligner des yeux pour refaire surface. Elle avait quand même beaucoup d'influence sur mon attention, j'avais intérêt a me méfier... Je vis ces lèvres bouger, sans comprendre le sens de ces paroles son sourire m'hypnotisait, je savais que si je relâchais mes muscles un peu trop, je n'hésiterait pas a l'embrasser, ou pire. Je la vie faire un pas en avant et je me raidis encire plus. Je ne savais pas qu'elle était du genre a en venir aux mains. Ces bras s'étaient croisé sous sa poitrine. Elle était contrariée, elle devait pas se douter que j'était meilleure qu'elle, ce qui était évident pour moi.

Roh ça va, hein ! y'a rien à voir ici ! vous pouvez dégager, ok ?

Ah oui tiens, maintenant qu'elle le disais, il y avais bien une foule autours de nous... Comment j'avais pus ne pas les remarquer? Elle avait réellement un effet désastreux sur moi. Je n'avais pas vraiment prévue cette réaction, mais elle était plus amusante que toutes les autres. J'eus du mal a contrôler le fous rire qui menaçait de me secouer et réussit a me retenir jusqu'a ce qu'il n'y ais plus personne autours. Celui-ci éclatât comme la foudre, sans prévenir.

Eh bien... c'est finis on dirais... C'est dommage, je pensais que tu aurais été moins faible que sa.

J'avais eu du mal a placer cette phrase entre deux rire. Mais maintenant qu'il n'y avais plus personne autours de nous, j'avais du mal a contenir mes pulsions. Je voulais toujours la faire mienne après tout, et je serais capable de le faire ici même... Ou presque... A cause de cela je n'osait plus vraiment la regarder.

Lorsque la foule fut dissipée, la dernière personne d'une curiosité gênante disparue au fond du couloir sombre, mon interlocutrice éclata de rire. Un rire cristallin, contagieux s'il n'avait pas été méprisant. Son attitude était de plus en plus odieuse, de plus en plus agaçante. Si ses yeux n'avaient pas été aussi envoutants, je l'aurais frappée sans hésiter un instant. Tout en elle était attirant. Ses yeux, son regard de glace brûlante, sa bouche, sa peau, ses cheveux... Et lorsqu'elle prit la parole, je ne pus m'empêcher de frissonner :

Eh bien... c'est finis on dirais... C'est dommage, je pensais que tu aurais été moins faible que sa.

Ses paroles résonnaient comme une mélodie dans ma tête. Je me surpris à apprécier l'impact douloureux qu'elles avaient sur moi. Je fermai les yeux tandis qu'un léger sourire naissait sur mes lèvres. Elle devait me prendre pour une folle. Mais je m'en fichais. Et lorsque je rouvris les yeux, ils se figèrent dans les siens. Nous restâmes là un instant, à nous dévisager. Pourtant, aucune de nous n'esquissa un geste. Je ne savais pas vraiment comment réagir en fait. j'étais bien. Plantée là, dans le couloir, devant une jeune femme tout à fait mystérieuse, attirante et dont j'ignorais tout. Même le nom.

Je finis par réagir. Après tout, elle attendait une réponse de ma part. Enfin, sans doutes. Mon masque de garce sans cœur, chaudasse et salope reprit le dessus et mes traits se figèrent en un rictus déplaisant. Je voulais qu'elle me déteste, qu'elle me haïsse. Le jeu n'en serait que plus amusant... Et pourtant, malgré toute ma volonté à être méchante, quelques larmes me brûlèrent les yeux. Je les retins avec difficulté. Pour être franche, je regrettais énormément d'avoir cette image de méchante ancrée dans la peau. Parce que, si je laissais ma vraie personnalité éclater au grand jour, je redeviendrais à coup sur la petite chose fragile. Que j'avais finalement toujours été.Et peut-être me prendrait-elle dans ses bras...

Je secouai la tête comme pour chasser ces idées qui me paraissaient si stupides et finis par déclarer sur un ton glacial :

Ah oui ? Faible, c'est ça ? Est-ce que seulement tu sais qui est réellement la "faible", hein ? Ce qu'elle a... vécu ?

Ma voix s'était voulue dure. Et pourtant, elle restait tremblotante. J'avais haussé le ton, les sentiments recommençaient à prendre le dessus... Ma façade cèderait. j'en étais certaine. Parce que, lorsque je clignai des yeux, une petite larme s'échappa et vint s'écraser au sol. J'essuyai rageusement le sillon luisant qu'elle avait tracée. j'étais littéralement éprouvée. Par mon passé, mes faiblesses...

Maintenant... Maintenant laisse moi..

Je tournai les talons mais ne pus me résigner à m'en aller vraiment. alors je restai là, dos à elle, tandis que les larmes se faisaient de plus en plus pressantes, jusqu'à déborder complètement. j'étais incapable de les retenir. et pourtant, j'en avais terriblement envie... D'un geste furieux, du dos de ma main, je séchai mes joues et mes yeux. Et les briques s'imbriquèrent les unes sur les autres. Le mur de pierre et de glace se reconstituait peu à peu. Mais il avait besoin de temps. Encore un mot de sa part, et je serais plus vulnérable que je ne l'avais jamais été.

Je trouvais cela vraiment dommage qu'elle ne veuille plus jouer, j'avais vaguement tentée de relancer la partie avec ma dernière phrase, en espérant réussir, mais cela ne devait pas avoir très bien marché, vu le temps qu'elle mettait a répondre. Je continuait de l'admirer pendant qu'elle réfléchissait. Je me perdait dans le reflets de ses yeux bleutées, me surprenant a vouloir caresser les boucles de sa chevelure d'or, coller mon oreilles contre son bustier, et plus encore.... Tiens, sa rime, et sa ferais des paroles de chanson plutôt pas mal. Je me mis a tenter de trouver un air valable, toujours en la regardant dans les yeux. Elle était devenue ma muse en l'espace de seulement quelques minutes, son sourire a réellement un pouvoir dévastateur. Je m'était mise dans la tête de mémoriser son visage, pour pouvoir la garder dans mes pensées le plus longtemps possible même quand elle seras loin de moi. Elle se mit a réagir, son sourire devint sarcastique, me poussant a sortir de ma torpeur contemplative.

Ah oui ? Faible, c'est ça ? Est-ce que seulement tu sais qui est réellement la "faible", hein ? Ce qu'elle a... vécu ? Maintenant... Maintenant laisse moi..

Ses yeux avaient l'air de s'embuer au fur et a mesures que ces paroles sortaient. Oh non... Je l'avait fait pleurer... Et la, se retournant, elle se mit certainement a laisser toutes les larmes de son corps sortir. Je ne voyait pas vraiment quoi faire, je regrettait mes paroles maintenant, faire pleurer sa muse n'était pas vraiment quelque chose dont un musicien pouvait se vanter... en tout cas d'après moi... Je me mordillais la lèvres, signe d'inquiétude, je ne savais plus que dire ni que faire. j'était prise complètement au dépourvus... Et puis zut! c'est elle qui a mal compris...

Désolée... Je voulais pas te faire pleurer.... Je considérais sa comme un simple jeu, j'avais pas compris que tu le prenais mal... Désolée...

Une minute... Je venais de m'excuser la, non? MOI! moi, m'excuser? mais c'était elle la fautive, non? Après tout, c'est elle qui n'avais pas compris, non? pourquoi je devrais m'excuser? et pourquoi je devrais me sentir coupable? Je m'était mise a entortiller mes cheveux dans un geste nerveux, j'aurais bien méritée une baffe la, non? J'avais inconsciemment dirigée mon regard vers le sol, je n'osais même plus la regarder. Je dois avouer que je me sentait minable.

C'est peut être un peu tard, mais... Je m'appelle Alicia, Alicia Manson... Je vas te laisser maintenant... Encore désolée...

Bah oui, évidemment que c'était trop tard, elle devait me haïr, maintenant, et vouloir m'oublier. Après ce que j'ai dis, c'était normal qu'elle veuille que je parte. Je pris une attente qui me semblât interminable, voulant mémoriser au moins son dos, j'était persuadée de pouvoir la reconnaître n'importe quand, alors peut être que je pourrais lui re-parler quand elle auras oublier les horreurs que j'ai pu lui dire. Faisant un pas en arrière, je me retournait et rebroussât chemin, lentement, comme une marche mortuaire. A cause de ma fierté, je venais d'enterrer toutes les chances qui auraient pus me permettre d'avoir une relation avec elle. Je la voulais plus que n'importe qui d'autre, et pourtant, j'avais tout gâchée... J'espérais inconsciemment qu'elle me retiendrait, même si j'était persuadée qu'elle ne le ferait pas, au contraire..

Désolée... Je voulais pas te faire pleurer.... Je considérais sa comme un simple jeu, j'avais pas compris que tu le prenais mal... Désolée...

J'eus un petit rire nerveux. Voilà qu'elle s'excusait. Quelle ironie ! Et puis, prendre ça pour un jeu, vraiment ? Oh, oui, elle avait tout à fait raison. Comme c'était drôle, hilarant, amusant, exaltant, de toucher les gens là où ça faisait mal J'en étais absolument pliée de rire. Et puis pourquoi elle bafouillait cette pauvre cruche, hein ? Enfin non, pas cruche.. Elle n'avait rien d'une pauvre cruche... Au contraire ! Et puis pourquoi je rigolais méchamment, hein ? Elle venait de s'excuser.. Et puis en même temps, je ne pouvais pas lui en vouloir, vu que je faisais pareil qu'elle...C'était moi qui l'avait cherché. Bah non, c'était elle qui avait commencé. Roh et puis mince à la fin ! Je savais pas quoi penser, j'étais complètement perdue... J'avais juste envie de partir en courant et qu'on me foute la paix. La garce qui abandonne ? Le comble ! Il en était absolument hors de question. Elle venait de voir qui j'étais réellement, une pauvre niaise sensible, il fallait absolument lui faire croire que ce n'était que passager.

C'est peut être un peu tard, mais... Je m'appelle Alicia, Alicia Manson... Je vas te laisser maintenant... Encore désolée...

Alicia Manson ? Je n'en avais jamais entendu parler. Celle qui venait de me faire face, de m'affronter, s'appelait Alicia... Son nom était doux, mélodieux. Il collait parfaitement avec elle. Quoique, les Alicia, je les imaginais plus en sainte nitouche, blonde, parfaites, et intelligente. Ce qui n'était pas son cas. Elle n'était pas blonde, et je ne savais rien de son intelligence. Si elle était là comme moi, c'était qu'elle avait fait des conneries, sans doutes. Quant à la perfection... SI, elle était parfaite. Du moins à mes yeux.

Je me retournai brusquement et croisai les bras. je n'avais plus cette peine douloureuse gravée sur le visage, ni cet air de défi et d'insolence qui me suivait partout. Non, plus rien de cela. J'avais une expression sincère, celle qui disait "Tu m'as vu réellement, mais ne dis rien...". Sans pour autant avoir l'air de la supplier. Pff.. Pour rien au monde je ne l'aurait supplier.
Mes yeux hurlaient à ma place des "non, ne pars pas!" et ma bouche semblait vouloir dire quelque chose. Pourtant, aucun son n'en sortit. J'avais terriblement envie de me jeter dans ses bras, de caresser ses cheveux noirs qui paraissaient doux comme du satin. J'étais une fille facile, je le savais. Je pouvais faire craquer n'importe quoi. Mais je sentais que, avec elle, ce serait différent.

Je m'approchai avec grâce de la brune et fixai mes yeux océan dans les siens. Je n'arrivais pas à déchiffrer ce qu'elle ressentait. Son corps et ses gestes allaient parler pour moi.

Enchantée, Alicia, dis-je sur un ton détaché. Je suis Berverly. Quant à mon nom... On va dire pour le moment que j'en ai pas. Et puis t'as pas à t'excuse,r je sais pas trop ce qui m'a pris, en fait... Navrée que tu aie du supporter ce misérable spectacle qui, à mon sens n'en est pas vraiment un.

J'avais honte de m'appeler Lincoln. Lincoln ce PDG de m***** qui foutait rien et s'en fourrait plein les poches. Hors de question de porter le nom d'un mec aussi irresponsable vis à vis de sa progéniture. Je secouai la tête, comme pour chasser cette image d'un père loin d'être affectueux qui me hantait et reportai mon attention sur elle.
Alors, un sourire carnassier et doux à la fois, telle un prédateur qui s'aperçoit que sa proie ne peut pas lui échapper s'étira lentement sur mes lèvres roses. D'une voix mielleuse, je ronronnai :

Tu aimes jouer ? Je sens qu'on va bien s'entendre...

Je posai mon doigt sur ses lèvres, pour lui intimer le silence, et le fis lentement descendre dans son coup. Sa peau laiteuse était fraîche et douce. Délicieuse.
J'étais pourtant étonnée par le revirement de situation. Ce que je pouvais être lunatique des fois.. J'espérais que je n'allais pas la faire fuir, tout de même...
Le prédateur sentit alors qu'il allait y avoir un véritable festin.

Halala... Putain de fierté mal placée, Je pensais vraiment être bonne pour faire une croix sur la jolie blonde dans mon dos. J'était presque arrivée aux escaliers, quand je me souvins de ma venue première, je voulais récupérer mon mp3... Tant pis, j'était plus vraiment motivée pour aller le chercher maintenant, je voulais plutôt fuir ce couloir et ma culpabilité par la même occasion. Je voulais filer dans ma chambre chercher mes clopes et me détendre quelques part, n'importe ou, pour oublier mon idiotie. Que je pouvais être conne parfois. Bref, n'y pensons plus, je finirais bien par l'oublier, non? En tout cas je l'espérais, elle avais eu un tel impact sur moi que je doutais pouvoir penser a autre chose qu'elle pendant les prochains jours. c'était bien la première fois que sa arrivait, j'avais oublier tout les autres presque la minute suivant leurs présentation... D'ailleurs, je ne connaissait pas son nom.

Je venait d'entendre des pas se rapprocher derrière moi, je doutait qu'elle m'aurais suivie pour une autre raison que me mettre une gifle et j'hésitait a presser le pas. Mais non, je me retournait et... Je fut littéralement happé par son regard, planté dans le mien. Je me noyais presque dans l'océan de ses yeux rendus humides par les larmes que j'avais fait couler plus tôt. D'ailleurs, elle ne pleurait plus... Au contraire, elle était étonnamment calme et elle semblait vouloir me crier quelque chose, j'avais pensée a des insultes, mais sa ne collerait pas a l'expression de son regard. Elle m'avais littéralement clouée sur place par l'effet de surprise et j'était devenue bien incapable de quoi que ce soit mis a part la fixer dans les yeux.

Enchantée, Alicia, dis-je sur un ton détaché. Je suis Beverly. Quant à mon nom... On va dire pour le moment que j'en ai pas. Et puis t'as pas à t'excuser, je sais pas trop ce qui m'a pris, en fait... Navrée que tu aie du supporter ce misérable spectacle qui, à mon sens n'en est pas vraiment un.

Je levais un sourcil sceptique, je ne voyais pas pourquoi elle ne voudrais pas me le dire, il devait représenter de mauvais souvenirs pour elle, même si je doutait que c'était les mêmes que les miens. Je venais de découvrir une nouvelle phase tourmentée de son passé, elle devait haïr une personne qui possédait le même nom qu'elle et vouloir le renier, il n'y avais pas d'autre option. Je voulais répondre a sa dernière phrase, mais son regard m'empêchant d'aligner trois mots d'affilé dans mon esprits, je renonçait rapidement. De plus son sourire qui venait de naître annihilât tout espoir de réflexion en moi. En tout cas, il aurais pus, je connaissait très bien ce sourire, et encore mieux ce qu'il signifiait. Elle était devenue chasseuse et j'était sa proie. Sa voix déclenchât un frisson qui remontât le long de mon échine.

Tu aimes jouer ? Je sens qu'on va bien s'entendre...

Ouah... Eh bah... retournement de situation inespéré... on se demanderait presque si elle était réellement en trains de pleurer il y a quelques secondes. Elle changeait de sentiment plus vite que je ne changeait de frette sur ma guitare... et pour ceux qui connaissent mes rythmes, c'était un exploit. Comment ne pas être pris au dépourvus dans ces cas la? Sa main qui s'était glissée sur mes lèvres descendait le long de mon cou, en envoyant des décharges électriques a mon cerveau qui m'empêchait de tenir debout. Je saisis sa main (peut être trop brutalement) et l'éloignât de mon cou sans la lâcher. Fermant les yeux, je tentait de reprendre mon calme en quelques millièmes de seconde, mais c'était peine perdue. Je rouvris mes paupières, L'expression de mes yeux avait changer du tout au tout, j'en était sure, je les plantait dans les yeux de Beverly, alors qu'un sourire amusé éclairât mon visage, mes yeux se mirent a déverser un torrent de lave argentée. Mes yeux s'étaient animé d'une lueur joueuse alors que mes pupilles argentées semblaient être devenues liquide.

Si j'aime jouer...?

Elle voulait jouer a la prédatrice, mais je n'était pas du genre a me laisser transformer en proie si facilement. Et puis, j'avais été incapable de garder mon sang froid, j'était devenue légèrement incontrôlable, un "mode berserk" en quelque sorte. Toujours en tenant son bras, je la plaquait contre le mur le plus proche, laissant mes lèvres fondre sur le cou de la déesse blonde en m'appliquant a lui faire un jolie suçon bien en évidence. Pendant ce temps, ma main libre se glissât lentement sous les vêtements de ma tentatrice, glissant sur son dos, a la recherche de l'agrafe de son soutien-gorge.

Alicia planta ses yeux teintés d'argent dans les miens, et rien qu'à ce contact visuel, je frémis. Alors, un sourire fendit son visage. Un sourire de rébellion, apparemment. Elle n'avait pas l'air d'apprécier de ne pas être la dominatrice. Elle voulait que je sois la dominée ? Oh, cela ne me dérangeait absolument pas ! Pour une fois que ce n'était pas moi qui prenais les choses en main...

Si j'aime jouer...?

Je me laissai donc faire, même lorsqu'elle me plaqua contre un mur avec une douceur féline. Elle posa ses lèvres douces sur mon cou et s'appliqua à me faire un suçon. On en m'en avait jamais fait et ce fut avec délice que j'appréciai le contact. Et pendant ce temps, elle glissa sa main sous mes vêtements. Lorsqu'elle détacha mon soutien gorge, je souris. Je n'allais pas la laisser tout faire, voyons...

Je rompis le contact de ses lèvres contre mon cou afin de déposer un baiser dans le sien. Un baiser langoureux, mais pas un suçon. Mes mains lui caressèrent les cheveux, et descendirent lentement dans son dos. A mon tour, je glissai mes mains dans son T-shirt trop large et peu féminin et tentai de décrocher son soutif, si tant était qu'elle en avait un.. (xD). Une fois fait, je me détachai d'elle, et dis d'une voix mielleuse :

Enfin quelqu'un qui ne se laisse pas faire...

Et je capturai enfin ses lèvres. Elles étaient comme je me l'étais imaginé. Douces et pulpeuses, fruitées et agréables à embrasser... Tout à fait naturellement, je glissai ma langue entre ses lèvres. Je voulais aller plus loin...
Sans attendre de réponses de sa part, je plaquai son corps contre le mien et jouai avec ses cheveux si beaux, si doux, si sombres... et avec sa langue, aussi. Ainsi collées, nous fîmes quelques pas vers la droite.

La cuisine était là, il me semblait. Et elle était vide, à cette heure ci. Nous ne risquerions pas d'être dérangées. La porte s'ouvrit sans difficultés apparentes. je m'écartai une nouvelle fois d'Alicia et repris mon souffle quelques instants. Nous nous glissâmes dans la pièce ouverte et aussitôt, je fermai la porte. Je saisis une table et une chaise et lançai à ma nouvelle... "amie" :

Tu m'aides à la verrouiller ? Ce serait bête d'être dérangées, tu ne penses pas ?

Tout en elle transcendais mon esprit, chacune de ses caresses électrifiais mon corps, chaque pulsation de son coeur résonnais dans mon crâne comme un tambour, chaque souffle de sa respiration faisait le vide dans mon cerveau. Comment une personne pouvait elle avoir autant d'impact sur moi? Le contact entre son cou et mes lèvres s'interrompit, a mon grand regret, sa ne m'aurais pas dérangée de continuer. Je la vis légèrement descendre le visage et, cette fois, ce fut elle qui posât ses lèvres dans mon cou. Ma main s'accrochât inconsciemment dans ses cheveux, tout les nerfs de mon corps semblaient avoir été aspiré a chaque endroit ou nos peaux se touchaient. Je sentait le bout de ses doigts descendre lentement le long de mon cou, puis passer dans mon dos a la recherche de mes sous-vêtements que je sentit rapidement se desserrer. Elle se décollât enfin, pour prononcer

Enfin quelqu'un qui ne se laisse pas faire...

Je voulais réagir a sa remarque, mais encore une fois, elle ne m'en laissât pas le temps, dérobant mes lèvres et les mettant sous son emprise. Commet ne pas perdre le fil des événements quand on se fait embrasser sans prévenir par la personne qu'on désir le plus? Certes, j'attendait ce moment avec impatience, mais quand même... Elle se décollât a nouveau de moi, je profitait de se répit pour entrer dans la cuisine et faire tomber mon soutien-gorge sur le sol, il commençait a me gêner. J'était rassurée de voir la cuisine vide, cela nous donnerais un endroit calme ou nous amuser... Pas que le couloir m'aurais dérangée, mais j'avais du mal a me détendre quand des intrus regardaient...

Tu m'aides à la verrouiller ? Ce serait bête d'être dérangées, tu ne penses pas ?

Bien sur, sa pourrais être gênant qu'un éducateur nous envois en colle parce qu’il nous a vu nous offrir a des pratiques honteuses dans un lieu public.... Quoi que, si c'est avec toi, les heures de colles pourraient devenir passionnantes...

Il fallais pas me le demander deux fois. Je l'aidait a placer la table devant la porte de telle sorte qu'elle soit fermée et impossible a ouvrir. Sans même attendre qu'elle ais finis, j'était déjà derrière elle, l'embrassant a la seconde ou elle se tournait. Je voulais a nouveau sentir l'arome qui m'avait envahit la première fois, et qui agissait comme une drogue, faisant flotter mon cerveau dans le bien être. J'avais saisis ces main pour les placer dans mon dos, puis faisait courir les miennes sur le ventre de Beverly, les faisant remonter lentement et la poussant doucement pour la forcer a s'asseoir sur la table. Je voulais la toucher plus, sentir sa peau glisser sous mes doigts, mais je voulais aussi sentir les siens se déplacer sur ma peau; sentiment contradictoire, je savais que j'avais une nature dominante, mais je ne savais pas que je pourrais un jour vouloir être dominée, chose que je n'avouerais jamais.

Douce tentatrice, t'abandonneras-tu au plaisir de la chaire, ou t'adonneras tu a sa pratique...?

Bien sur, sa pourrais être gênant qu'un éducateur nous envois en colle parce qu’il nous a vu nous offrir a des pratiques honteuses dans un lieu public.... Quoi que, si c'est avec toi, les heures de colles pourraient devenir passionnantes...

Nous poussâmes d'un même geste une table bien solide et bien lourde contre la porte, tandis que je lui adressais un léger sourire de prédatrice. Avant même que je puisse me retourner, sa bouche s'abattit sur les miennes avec une douceur féline. Elle plaça mes mains sur son dos tandis qu'elle m'embrassait avec une certaine ardeur plaisante. Elle me poussa peu à peu jusqu'à ce que, incapable de reculer davantage, je ne puisse que m'allonger sur un ilot central. Ses mains douces et laiteuses glissaient sur ma peau comme les doigts patinent sur de la soie. Avec légèreté et tendresse, mes mains se baladèrent le long de son dos. Nos lèvres ne se quittaient que lorsque l'une de nous voulait reprendre un peu de souffle. C'était comme un jeu; celle qui embrasserait le plus longtemps l'autre, celle qui ne cèderait pas la première.

Douce tentatrice, t'abandonneras-tu au plaisir de la chaire, ou t'adonneras tu a sa pratique...?

Je ne répondis pas tout de suite. Mes jambes s'enroulèrent le long des siennes, tandis que je me redressai pour lui faire face. Son gros sweet vola, laissant apparaitre un très beau torse. Pourquoi le cachait-elle sous des trucs informes ? Pff... Il n'y avait vraiment pas de quoi en avoir honte... Mes mains descendirent jusque ses fesses pour lui ôter son pantalon.
Je me demandais encore comment nous en etions arrivées là, d'où nous venait soudain ce feu de passion. Les mains d'Alicia étaient brûlantes comme des flammes. Je voulais. Encore et toujours...
Si on m'avait dit que après l'avoir croisé dans un couloir, ça ce serait fini ainsi, je n'y aurait pas cru. Si on m'avait dit que j'aurais cédé devant ses piques, je n'y aurais pas cru. Si on m'avait dit que j'aurais fini par l'embrasser avec douceur et passion, je n'y aurais pas cru. Si on m'avait dit que je ressentirais une telle envie d'amour, je n'y aurais pas cru non plus...

Me rendant soudain compte que mes caresses avaient cessés, je passai une main dans ses cheveux, et plantai mon regard dans le sien. Et d'une voix mielleuse et pleine de sous entendus, je répondis avec un large sourire :

Formulé ainsi, je n'ai d'autres choix que de te laisser le choix, déesse.